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Grèce

20 mai 2009

Péripéties d'un passeport

Je voulais raconter la fin des péripéties de mon passeport en Grèce...

Bon, d'abord, OK j'avais pas besoin d'emmener des passeports en Grèce, la carte d'identité suffit... Mais sur les cartes d'identité les enfants étaient vraiment petits (2 ans pour Marine, 10 mois pour Pierrick), du coup j'ai voulu prendre leurs passeports et j'ai pris les nôtres avec.

1er acte: j'oublie mon passeport à Kalambaka dans les Météores. Disons que c'est un oubli mutuel. L'hôtelier ne m'a pas rendu mon passeport quand j'ai payé et moi je n'y ai plus pensé. Le lendemain, au moment de partir, on ne le voyait pas, bah, comme on avait payé la veille, on est parti la conscience tranquille. Cela dit, en fait, l'hôtelier n'a pas vraiment le droit de garder mon passeport, il peut en relever le numéro mais il doit me le rendre. Je le saurai pour la prochaine fois. ;-)

2ème acte: à Monodendri, je me rends compte brusquement alors que je me prélasse sous la douche qu'il y a un bug... Comme quoi mon esprit n'est jamais au repos, alors qu'une partie de moi profitait de la douche, l'autre se repassait en arrière-plan les évènements de la journée voire de la veille, a recoupé deux évènements et a tiré la sonnette d'alarme ! Bref, j'appelle l'hôtel à Kalampaka. Il me propose de m'envoyer à l'hôtel d'Athènes mon passeport, me garantit qu'il y sera en 2 jours, donc avant même notre arrivée là-bas. Il me dit même qu'il va les prévenir d'attendre mon passeport, c'est un envoi à payer par le destinataire. Très bien, c'est réglé, plus de souci à se faire.

3ème acte: on arrive à Athènes, pas de passeport. L'hôtelier n'a pas l'air d'être au courant, il rappelle avec moi l'hôtel de Kalambaka. Le colis passeport est parti, il n'a pas le numéro du colis, il va le chercher et nous rappelle dans 20 minutes. On va s'installer dans notre chambre et se reposer un peu. Quand on redescend se balader, il a récupéré le numéro, a appelé la société de courrier (c'est pas La Poste mais une société qui s'appelle "Spedex" si j'ai bien compris). Ils ont le colis, n'ont pas pu le distribuer mais vont le faire, pas le vendredi parce que c'est ferié mais le samedi matin, on part l'après-midi donc ça colle toujours.

4ème acte: samedi 14h30: on s'apprête à partir pour l'aéroport, toujours pas de colis, l'hôtelier me dit les avoir rappelés sans succès. J'ai ma carte d'identité donc ce n'est pas vraiment un problème. Nous convenons ensemble qu'il leur demande de me l'envoyer directement en France. Pas de problème, me dit-il, dans une semaine, vous l'avez !

5ème acte: retour + 10 jours: je rappelle: il me dit que la société de courrier ne peut pas normalement m'envoyer le passeport en France (c'est une société de transport interne ?), ils cherchent un moyen de me le faire parvenir. Il me rapelle dans 2 ou 3 jours.

6ème acte: je me renseigne sur le délai pour faire un passeport. 3 semaines en ce moment, ça va, j'ai encore de la marge.

7ème acte: pas eu de rappel, des WE prolongés, donc j'ai un peu oublié. Je tente de rappeler plusieurs fois l'hôtelier d'Athènes, mai il n'est jamais là quand je l'appelle. Il est du matin maintenant et je peux moins facilement appeler le matin. Son collègue qui n'a pas l'air trop au courant me dit de rappeler l'hôtel de Kalampaka.

8ème acte: samedi 16 mai (retour+ 1 mois): j'appelle l'hôtel de Kalampaka. Il se montre très étonné que je n'aie rien reçu. Il veut prendre l'affaire en main, rappeler la société de courrier. Je dois beaucoup insister pour récupérer moi-même leur numéro de téléphone et le numéro de colis.

J'appelle la société de courrier. Curieusement, je n'ai même pas besoin de leur donner le numéro de colis, ils me connaissent ! Eux me disent qu'ils ont présenté le passeport à l'hôtel d'Athènes, qui n'aurait pas voulu le prendre et le payer. Ils ne cherchent absolument pas comment me le renvoyer en France, puisque pour eux ce n'est pas possible. Même en les suppliant de me le renvoyer en France à mo adresse, moyennant paiement bien sûr, ce n'est pas possible. Pour eux, deux solutions:

  • le livrer à quelqu'un sur Athènes qui me le réexpédie ensuite en France / coût 11 euros + frais d'expédition vers la France

  • le renvoyer à l'hôtel de Kalambaka qui me le réexpédie ensuite en France / coût 22 euros + frais d'expédition vers la France

Je rappelle l'hôtel d'Athènes en leur demandant pourquoi ils ont pas pris le passeport et insister sur le fait que j'allais les rembourser. En fait je voulais leur proposer de le prendre et de me le renvoyer en France, je pouvais même leur avancer l'argent, mais ils ont l'air de tomber des nues. J'en ai un peu marre du coup, je leur dis juste que je suis désolée pour les soucis causés et que maintenant je me débrouille seule.

Je sais plus trop qui me dit vrai qui me dit faux, il y a probablement plein de malentendus aussi, une chose est sûre: je ne peux faire confiance à personne pour récupérer mon passeport. Donc je vais le faire refaire, ça devrait me causer moins de tracas et d'appels internationaux ! Pour peut-être moins cher car j'ai une assurance qui me rembourse peut-être la perte de passeport.

J'envoie un mail à l'hôtelier de Kalampaka pour lui dire pareil, que je suis désolée pour les soucis causés et que maintenant je me débrouille seule.

Et je file demander l'acte de naissance et faire les photos !

Ben le soir, ils m'ont rappelée tous les deux ! Celui de Kalambaka en me disant qu'il pouvait le récupérer et me l'expédier en France par la Poste, delui d'Athènes en me disant qu'il connaisait quelqu'un à l'ambasade de France, qu'il pouvait demander que le passeport lui soit remis...

J'ai pas posé la question qui me démangeait: pourquoi ne pas l'avoir fait plus tôt ? Je suis restée très zen et trè polie, les remerciant pour leur aide, leur expliquant que je le faisais refaire en France et qu'ils n'avaient plus besoin de s'occuper de rien.

La morale de l'histoire: pas la peine de prendre un passeport en Grèce ! Et si vous l'oubliez quelque part, allez le chercher !

La morale de la morale: les grecs sont toujours prêts à vous rendre service... mais ils ont pas les clés de tout ! Soyez moins confiants que moi !

Ca me fait penser à une anecdote quand on cherchait l'hôtel la nuit de notre arrivée. Je cherchais à savoir si on devait encore rouler en avant ou s'il fallait repartir en arrière. On aperçoit un couple qui rentre en taxi chez eux. Je pose la question : la rue machin elle est par là ou par là ? (c'est une grande rue que j'ai sur mon plan - à partir de là on devrait trouver notre hôtel). Et là, le gars, super gentil, me demande où on veut aller exactement. Alors il connaît mais il est pas sûr, ils se posent des questions sur des lieux, des noms de rue visiblement (interprétation pure, je ne parle pas grec). Je tente de revenir à ma question initiale sur la rue machin. Au bout d'un moment, la fille comprend et me dit dans quelle direction aller (ce qui me suffisait) mais j'ai mis encore 5 bonnes minutes à pouvoir partir, il tenait sincèrement à me rendre service sauf que... il savait pas comment m'expliquer et il me faisait perdre du temps...

Drôle, non ? ;-)

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25 avril 2009

Les repas

On mange très bien en Grèce !

Nous avons mangé essentiellement dans des tavernes, parfois dans des restaurants, et avons parfois fait des pique-niques.

Pour les pique-niques, les boulangeries sont parfaites. Certes, difficile de trouver des sandwiches comme on les connait. Si vous voulez un jambon-beurre, il vaut mieux acheter beurre et jambon dans une épicerie et vous faire le sandwich ! Mais dans les boulangeries, on trouve facilement des feuilletés (saucisse, fromage, jambon/fromage, épinards, courgettes, poivrons...) qui remplacent sans problème les sandwiches. On trouve des fruits partout, même dans les petits villages, il y a une épicerie où on trouvera des fruits.

La différence entre les restaurants et les tavernes, c'est que les restaurants servent en théorie une nourriture plus fine et plus chère que les tavernes. Par contre ce sont souvent les mêmes plats. Les restaurants ont plus souvent des desserts que les tavernes, encore que parfois, les tavernes proposent aussi des desserts.

Les desserts principaux sont : yaourt au miel, glaces, pâtisseries (genre baklava, halva, etc...)

Il faut savoir que de base, les couverts/assiettes/serviettes  et le pain sont payants, en supplément de ce qu'il y a dans le menu. C'est rarement écrit dans le menu, mais c'est pas très cher de toutes façons. Juste si vous calculez votre note à partir du menu, il est normal de payer 1 à 2 euros de plus que la somme des prix des plats. Dans les restaurants, c'est parfois compris, mais les prix sont souvent plus chers donc ça revient au même.

Pour l'eau, précisez que vous voulez de l'eau en carafe, si tel est le cas, sinon dans 50% des cas, on vous amène de l'eau de source, qui est payante (1 à 1,5 euros). Certains demandent, mais pas tous. 

Ensuite, on a un grand choix d'entrées chaudes ou froides et de plats. Ce que j'ai trouvé bien, c'est que tout est servi dès que c'est prêt sur la table "en vrac" et chacun pioche dans ce qu'il veut sur la table. On a souvent pris 2-3 entrées à partager puis un plat ou une salade grecque (souvent considérée comme une entrée dans les menus mais copieuse).

Il n'y a pas de menu enfant, pour les enfants, j'ai souvent pris un plat pour deux et ils partageaient, la difficulté étant de les convaincre qu'ils pouvaient manger la même chose. De temps en temps je leur ai pris un plat chacun, à ce moment là nous on prenait une salade grecque et on finissait leur plat.

Pour les entrées les prix vont de 2 à 6 euros, mais la plupart de 2 à 4 euros. Voici un extrait de ce qu'on a pu manger:

  • croquettes de fromage

  • saganaki: fromage fort fondu au four, un régal ! Sauf à Athènes où c'était une espèce de gruyère sans beaucoup de goût...)

  • feta grillée au four

  • dolmadakia: feuilles de vigne farcies avec riz + épices, très bon si bien fait, un peu fade sinon

  • tsatziki: yaourt avec morceaux de concombres et ail, très frais

  • feuilletés divers (épinards, fromage, poivrons...)

  • légumes frits (aubergines, courgettes, poivrons...)

  • calamars frits (le + cher)

  • soupe

La variété des entrées dépend des tavernes. La salade grecque, quant à elle, se trouve partout: elle est composée de tomates, concombres, poivrons, oignons, olives noires, et une grosse tranche de feta entière posée dessus, le tout avec un assaisonnement à base d'huile d'olive et d'herbes. Prix: entre 4,50 et 6,50 euros.

Pour les plats, ça s'échelonne entre 5,50 et 12 euros. Parmi les plats les moins chers:

  • souvlaki: des brochettes, servies généralement avec des frites (pas beaucoup), de porc, de veau ou de mouton, entre 5,50 et 7,50 euros en général

  • moussaka: même ordre de prix

  • côtelettes d'agneau: plutôt un peu plus cher pour une personne, parfois un prix au kilo, parfois une grande assiette de côtelettes pour 2, 3 ou 4 personnes

  • poisson, souvent plus cher, et souvent un prix au kilo. L'aspect rigolo, c'est que comme il est difficile de traduire les noms des poissons, souvent, on va voir directement dans le gros frigo à poisson et on choisit en montrant du doigt !

  • légumes farcis à la viande

  • pâtes: nature, carbonara, bolognaise, il y a un peu de choix dans la préparation des pâtes, par contre, c'est toujours les mêmes pâtes : des spaghettis, plus ou moins larges, prix autour de 5 euros

  • pizzas: une ou deux sortes de pizza, une simple jambon/fromage, et parfois une améliorée avec oignons/poivrons/champignons, prix autour de 6 euros

En définitive, nos repas nous ont coûté de 23 à 52 euros à 4. En gros 23, c'est 3 plats + pain/couverts/eau et 52 c'est entrées/plats/dessert dans le restaurant de l'hôtel Kritsa. En moyenne, c'était entre 30 et 40 euros, soit un max de 10 euros par personne. On n'a pas particulièrement fait attention à notre budget, parfois on a pris des boissons en plus, parfois non.

A Athènes, c'est quand même plus cher, il faut compter 2 euros mini en plus par entrée/plat. En plus la qualité de la nourriture est moindre en général (sauf dans la taverne à 20m de notre hôtel, si les prix étaient athéniens, la qualité était en revanche égale à ce qu'on avait mangé avant). Le prix des boissons double à Athènes, le prix des desserts est exhorbitant. Du coup là on a moins pris de boissons, pas de desserts (on a préféré acheter des pâtisseries dans une boulangerie ou des glaces dans la rue, prix divisé par 3 ou 4 par rapport aux restaurants/tavernes) et peu d'entrées. 

A Athènes, chaque restaurant/taverne dans les coins touristiques a son rabatteur qui montre le menu, et éventuellement fait une ristourne. On en a eu 2 fois en fait. Une fois, l'un nous a dit qu'on n'aurait aucun surplus pour les couverts et qu'il nous offrait les boissons (eau + jus de fruit pour le senfants + ouzo pour nous). Une autre fois, un autre nous a dit qu'on aurait 10% de réduction au final parce qu'on était une famille. 

17 avril 2009

Athènes

On se lève de bonne heure pour être de bonne heure à l'Acropole, avant le flot de cars de touristes. C'est bizarre, il n'y a pas beaucoup de monde dehors, et pas un seul groupe ou car aux abords de l'Acropole. On croise même des touristes français de notre hôtel qui partaient quand on allait prendre notre petit déjeuner.

On comprend mieux en arrivant devant l'entrée principale: aujourd'hui vendredi saint, c'est fermé ce matin ! Ce sera ouvert de 12h à 18h. On décide de revenir en fin d'après-midi.

On descend vers l'agora, mais bien que l'entrée soit gratuite, le site est fermé également, mêmes horaires d'ouverture que l'acropole.

P1050295On rejoint donc le quartier de Monastikari, avec des petites rues et une atmosphère de souk, en passant près de ruines, d'églises, et de la "tour des vents". En haut de la tour, un structure octogonale et sur chaque panneau, est représenté un des huit vents dominants d'Athènes.

Nous marchons dans le souk et remontons à la place Syntagma via la rue Ermou, qui est LA rue commerçante d'Athènes, avec beaucoup de magasins de fringues et de chaussures, tous fermés aujourd'hui. C'est là qu'on a trouvé nos jeans hier. Il y a un nombre impressionnant de magasins de chaussures !

P1050325On arrive devant le parlement à 11h, pile poil pour la relève de la garde (toutes les heures). On n'est pas tous seuls, les cars de touristes sont là.

Admirez la tenue traditionnelle: la fustanelle (la jupe plissée) et les chaussures à pompon. Celui du milieu accompagne les deux autres et repart avec les deux qu'ils remplacent. Le changement se fait au pas cadencé.

Des vendeurs de graines pour les pigeons font la joie des enfants qui voient les pigeons venir picorer dans leurs mains.

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Nous nous baladons ensuite dans les jardins jusqu'au Zappeion et au stade panathénaïque, édifié pour les premiers jeux olympiques modernes en 1896. Il fait chaud, on a faim, il est temps d'aller manger... à l'heure grecque, comme d'habitude, donc vers 13h30-14h.

Vers 15h, nous reprenons le chemin de l'Acropole en passant par un petit quartier de maisons toutes blanches. C'est très joli, mais les dernières sont carrément en ruines.

Une autre conséquence du vendredi saint, hormis l'horaire inhabituel, c'est que l'entrée de l'Acropole est gratuite aujourd'hui.

P1050458On commence la visite par une vue sur un grand théatre, l'Odéon d'Hérode Atticus, puis on rentre par les Propylées, il y a du monde ! La fin des marches est protégée par des passerelles en bois.

DSC_1104On a alors une vue sur une vaste esplanade entourée de remparts, avec principalement 2 temples. Le premier est le Parthénon, en rénovation permanente depuis plus de 20 ans !

On peut en faire le tour mais pas rentrer dedans.

C'est un temple édifié en l'honneur d'Athéna.

P1050532Le second est l'Erechthéion. Quelques colonnes (à droite) sont des jeunes femmes de 2 mètres de haut et malgré tout très gracieuses.

Globalement ça ne nous impressionne pas trop, on aurait sans doute dû visiter la Grèce avant l'Egypte, c'est moins gigantesque, moins dépaysant, on ne peut pas déambuler dans les temples, c'est monochrome. On a appris que c'était beaucoup plus coloré avant, les statues étaient peintes par exemple, mais l'usure du temps a tout effacé.

P1050569On redescend ensuite dans l'agora, où on peut se balader. C'est un grand jardin avec des ruines et des temples. On y trouve même une tortue !

En tous cas, voilà une journée bien remplie, on rentre se reposer à notre hôtel.

16 avril 2009

Horaires

Il y a 1 heure de décalage avec la France: quand il est 7h30 en France, il est 8h30 en Grèce.

Les Grecs sont un peu décalés par rapport à nous: ils mangent plutôt vers 13-14h le midi, 21h-22h le soir. D'ailleurs les magasins sont ouverts souvent jusque vers 14h-14h30, puis ferment, et réouvrent ensuite jusqu'à 21h30.

Du coup on s'est pas trop décalé: en se levant vers 8h30 c'était comme si on se levait à7h30 en France, à peine plus tard que les jours d'école/boulot. On a souvent eu des copieux petit déjeuners donc on a souvent mangé à l'heure grecque 13h30-14h pour le déjeuner, et vers 20h30-21h le soir, histoire de se coucher vers 22h (21h en France).

16 avril 2009

Nos hébergements en Grèce

Nous avions réservé à Athènes depuis la France (1 nuit à l'arrivée, 2 nuits avant le départ). Le reste, on a souvent appelé dans la journée pour le soir, en fonction de notre itinéraire, qu'on ne voulait pas fixer à l'avance pour l'adapter à la météo.

On aurait probablement, dans la plupart des cas, pu trouver directement sur place, d'autant plus que c'était hors saison, mais on arrivait tard et à 4, on n'avait pas envie de passer du temps à chercher où dormir.

Quasiment partout, nous avons eu un prix moins élevé que celui affiché dans la chambre, sans négocier: pour nous faire croire à une bonne affaire ? Parce que c'était hors-saison ? Parce que c'est la crise ?

Athènes, près de l'aéroport

Nous avons essayé de trouver un hôtel très proche, vu notre arrivée tardive à 1h du matin, mais c'était hors de prix.

Nous nous sommes rabattus sur l'hôtel "Blue Sky" à Glyfada (90 euros la chambre quadruple avec pettit déjeuner), banlieue balnéaire d'Athènes, réservé en France via le site http://www.venere.com. On a eu du mal à le trouver mais il avait l'air sympa. Malheureusement, la réservation n'a pas marché, l'hôtel était complet lors de notre arrivée. Heureusement, ils nous ont aidé en appelant d'autres hôtels pour nous: à Glyfada, tout était complet ou beaucoup plus cher, ils nous envoyé à l'hôtel Stefanakis à Varkiza.

Nous avons payé un appartement 90 euros la nuit, ce qui est moins cher que ce qui est affiché sur leur site, on ne saura pas si c'est à cause de la négociation de l'équipe du Blue Sky, de la nuit déjà bien entamée ou de la crise ? Le petit déjeuner n'était pas compris, c'était 8 euros par personne en plus.

L'appartement est composé de deux chambres, une salle de bain, une cuisine et une grande terrasse où il doit faire bon prendre le petit déjeuner en été. C'est simple, propre, confortable. Il y a une piscine sur place.

Delphes

Nous avons dormi à l'hôtel Sybilla. Il n'y avait pas de chambre quadruple, nous avons eu deux doubles pour 30 euros la chambre, sans petit déjeuner. C'est simple, propre, confortable. Les chambres côté rue sont plus bruyantes que celles côté mer.

Péninsule du Pélion

Là nous avons suivi le conseil du Lonely Planet pour aller dans leur hôtel coup de coeur, l'hôtel Kritsa à Portaria. C'est un merveilleux hôtel sur une jolie petite place, il est très confortable, nous avons eu une "double space room", celle en photo sur leur site: une chambre joliment meublée et décorée, une pièce genre "salon" dans laquelle il avaient rajouté un lit en plus du sofa, et une salle de bain.

Nous avons payé 80 euros la nuit, petit déjeuner inclus, ce qui est effectivement un excellent rapport qualité/prix vu la qualité de la chambre et du petit déjeuner ! Nous sommes restés 2 nuits. Très agréable accueil. Le restaurant est également excellent, un peu plus cher qu'ailleurs, mais avec des portions plus copieuses aussi.

Wifi possible, code à demander à la réception.

Météores

Nous avons pioché dans le Lonely Planet encore une fois pour trouver un hôtel. Nous avions réservé depuis l'hôtel précédent, par peur de ne pas trouver en arrivant en soirée, vu que les Météores sont très touristiques.

Nous avons été un peu déçus par l'hôtel Alsos House à Kalampaka. L'hôtel est bien situé au pied des rochers des Météores mais ressemble plus à une bonne auberge de jeunesse qu'à un hôtel, nous avons donc trouvé le prix un peu élevé pour la qualité (80 euros la nuit avec petit déj), surtout juste après l'hôtel Kritsa. Le petit déjeuner n'est pas très varié, en self-service. Ca se bouscule un peu parfois le matin ! Les enfants ont bien aimé car ça leur a permis de faire connaissance avec d'autres enfants français.

Nous avons eu un studio quadruple mais le lit double n'était pas très confortable et très étroit. C'était calme, sauf avec des voisins de chambre italiens. On n'a pas réussi à avoir de l'eau chaude. Elle était tiède-froide, ce qui était juste pour moi et impossible pour Olivier !

On nous a proposé dans la rue une chambre quadruple chez l'habitant à 40 euros.

Wifi possible, code à demander à la réception. Attention, il le donne en MAJUSCULES mais il faut le taper en minuscules.

Zagorie

On a fait le choix de Monodendri pour être au départ des gorges de Vikos. On s'est encore inspiré du Lonely Planet et on a choisi l'hôtel Archontiko Zarkada. Nous avons eu une suite à 90 euros la nuit avec petit déjeuner, une grande chambre, un salon converti en chambre pour les enfants, une salle de bain. C'est un bel hôtel en pierres avec du beau mobilier en bois. Quelques détails montrent un entretien pas terrible (poignée de la porte manquante, porte de douche cassée...), peut-être c'est parce que c'est le début de la saison ?

Sinon, très bon accueil, bon petit déjeuner, et on a pris nos repas au restaurant de l'hôtel, très bien également.

Wifi possible mais capté difficilement de la chambre, donc pas utilisé.

Parga

Nous sommes arrivés en début d'après-midi et avons cherché sur place un hôtel. Nous sommes tombés sur l'hôtel Paradise, où on nous a proposé une chambre familiale pour 50 euros (sans petit déjeuner). C'est sûrement plus cher en haute saison, là je crois qu'on était les seuls dans l'hôtel ! La piscine était vide et ils la nettoyaient, ils devaient juste ouvrir probablement.

La chambre est simple, confortable, que demander de plus ? A pied, on est en quelques minutes au port via les petites rues et il y a une multitude d'endroits pour manger.

Wifi possible mais capté difficilement de la chambre, donc pas utilisé.

Nauplie

En route sous des trombes de pluie pour le Péloponnèse, on savait qu'on arriverait tard et que ce coin est plus touristique que ceux qu'on a parcourus avant. Après deux hôtels complets (ou ne disposant pas de chambre quadruple), on accepte la proposition de l'Amfitriti Palacio, pour une quadruple à 125 euros la nuit, petit déjeuner compris.

En réalité, il y a 3 hôtels Amfitriti:

Quand j'ai appelé, je pensais appeler la pension Amfitriti (Lonely Planet), et donc c'est là que nous nous sommes rendus (assez galère en voiture d'ailleurs à cause des rues étroites et des sens uniques). Nous sommes repartis pour le Palacio, beaucoup plus facile d'accès (mais marche à pied de 2 minutes à faire avec les bagages). Donc, si vous réservez, demandez bien à quel hôtel vous devez aller.

Le Palacio est un tout nouvel hôtel, tout près de la pension Marianna.  C'est meublé de façon moderne et très coloré.

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La chambre était très belle et spacieuse. Les enfants avaient un véritable lit pour eux (et non un lit d'appoint), un peu ambiance 1001 nuits en moderne.

DSC_0919Le petit déjeuner peut se prendre en terrasse mais là il faisait un peu frais. Même de l'intérieur, on a une vue superbe.

Le petit déjeuner est monstrueux, pas besoin de manger pendant un moment après ! D'ailleurs on n'a pas pu tout manger ! Il est possible de se le faire servir dans sa chambre sans supplément.

Sur la photo, au premier plan à droite, l'hôtel et sa terrasse et la vue sur Nauplie.

Lorsque j'ai appelé, on m'a donné un tarif de 125 euros la nuit, j'ai répété pour être sûre et ils ont répété encore. Lorsque je suis allée payer, ils me demandaient 135 euros par nuit, j'ai juste dit ce que j'avais compris par  téléphone et il m'ont fait finalement payer 125 euros.

On m'a envoyée à la pension, car ils n'ont pas encore d'appareil pour carte de crédit. A la pension, ni ma carte ni celle d'Olivier ne passaient, j'ai dû remonter au belvédère où là c'est passé impeccable. Bizarre...

Super accueil, super service, super confort, douche à jets, mmmmhhh !

Wifi possible mais pas top de la chambre, je suis montée au salon pour l'avoir sans coupure.

Athènes, près de l'Acropole

J'avais réservé via venere.com l'hôtel Myrto, en plein coeur d'Athènes, près de l'Acropole, pour 89 euros la nuit avec le petit déjeuner. Les chambres sont très simples, un peu vieillottes, mais c'est propre, le petit déjeuner est tout-à-fait correct.

Accès Wifi non sécurisé possible, même de la chambre au 2ème étage.

Les gars à la réception parlent français, sont très amicaux et accueillants. L'un deux m'a aidée pour mon passeport, même si malgré ses efforts, il n'était toujours pas arrivé à notre départ. 

Il y a une taverne à prix/qualité corrects à 20 mètres à droite en sortant de l'hôtel.

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16 avril 2009

Nauplie, Mycène puis route vers Athène

P1050101Ce matin, on profite encore d'un succulent et extrêmement copieux petit déjeuner en regardant les toits de nauplie au soleil.

P1050137Ensuite, on fait un petit tour à la citadelle juste au-dessus de l'hôtel, on a une vue magnifique également, puis on descend dans les petites rues de Nauplie, c'est vraiment joli avec le soleil !

On en profite pour faire les boutiques, mon jean est mort, mais ici, c'est assez luxueux, 148 euros le jean, heu... je préfère rentrer avec mon vieux jean en France !

DSC_0948On arrive au port et on prend un bateau pour aller sur l'îlot Bouzou. On est 11 sur le bateau et sur l'îlot également, on l'explore donc quasiment seuls, c'est chouette !

DSC_0991On achète de quoi pique-niquer et on se dirige vers Mycène, un beau site au milieu des champs et des fleurs, mais il ne reste pas grand chose. On s'attendait à voir encore des choses "debout".

L'épaisseur des murs est impressionnante, les murs sont dits "cylopéens" car le roi qui a bâti la cité (j'ai déjà oublié son nom !) se serait fait aider par le cyclope.

Mycène est plus connue comme la cité du roi Agamemnon, celui qui partit assiéger Troie pendant 10 ans à la tête des rois grecs pour récupérer la belle Hélène, épouse de son frère Ménélas, enlevée par Pâris le troyen. Je pourrais vous le raconter plus en détail, mais lisez l'Iliade, tout est très bien expliqué !

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On pique-nique au milieu de champs d'oliviers et d'orangers. Ca sent bon ! Je ne m'explique pas comment les orangers peuvent avoir à la fois des fleurs et des fruits !

Enfin, on part direction Athènes. Demain c'est jour férié, apprend on par la suite, et il y a au moins 40 km de bouchons en sortie d'Athènes en direction du Péloponnèse ! On est content d'aller dans le sens inverse !

Grâce au copilote de génie (moi ! ;-) on trouve notre hôtel, on dépose nos bagages, on rend la voiture de location, il y a un bureau proche de l'hôtel, et on rentre à pied. Nous voilà piétons maintenant !

Mon passeport, oublié dans les Météores, n'est toujours pas arrivé. Le paton de l'hôtel, qui parle français et qui est très servable, se démène pour savoir où il est. A priori il est ici à Athènes, mais on ne l'aura que samedi matin car demain c'est ferié. On croise les doigts... Je n'en ai pas besoin pour rentrer en France mais ça m'embêterait d'avoir à le faire refaire en urgence avant l'Equateur...

On se repose un peu puis on repart à la recherche de jeans, qu'on trouve à des prix tout-à-fait raisonnables ici ! Repas près de l'Acropole, qu'on aperçoit de loin, éclairé dans la nuit. A demain, l'Acropole, pour l'instant on rentre dormir !

15 avril 2009

Epidaure et péninsule d'Argolide

P1040878Il fait beau ! Notre hôtel est situé sur les hauteurs de Nauplie, sous la citadelle, et c’est en admirant une vue magnifique que nous prenons un gargantuesque petit déjeuner.

P1040987Lessive, essence, et en route pour Epidaure. Le site comprend un petit musée, un site archéologique étendu mais dont il reste très peu de choses, au milieu des fleurs et des arbres, c’est très paisible.

DSC_0887Mais on vient surtout pour voir le théâtre, très bien conservé, et aux propriétés acoustiques exceptionnelles: d’ailleurs plusieurs personnes s’essayent à parler, frapper dans les mains ou chanter en son centre pour le vérifier.

On poursuit vers la côte via des petites routes qui serpentent au milieu des champs d’olivier et de fleurs de toutes les couleurs. On évite un lièvre aux grandes oreilles et on sauve une tortue en la remettant sur le bord de la route. Elle est plus petite que celles qu’on a vues dans les Météores, et moins colorée.

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DSC_0916Sur la côte, on trouve une petite taverne au bord de l’eau pour manger. On est encore une fois quasiment les seuls clients, les touristes faisant rarement le tour de la région de l’Argolide, encore très sauvage. On cherche une plage pour les enfants, mais… il se remet à pleuvoir !

On rentre à Nauplie, avec la perspective d’un bon goûter et de se balader dans les ruelles.

14 avril 2009

De Parga à Nauplie, Péloponnèse

Il pleut encore ce matin, on a bien un rayon de soleil lorsqu’on émerge, mais dès qu’on sort de l’hôtel s’abattent sur nous des trombes d’eau ! Le temps de mettre nos sacs dans la voiture et de traverser la rue vers le café d’en face pour prendre le petit déjeuner, on dégouline !

P1040771En route vers Prévéza, où on espère qu’il fera meilleur et où on tâchera de trouver un accès internet pour voir la météo et décider où on poursuit notre route. La côte est belle pourtant, on aperçoit l’île de Paxos au loin, toujours sous la tempête. On ne peut visiter ni le Nékromanteion d’Afyra près de Parga, ni le site de Nicopolis un peu avant Prévéza.

A Prévéza, il fait toujours aussi moche. Curieusement, on a un rayon de soleil le temps qu’on mange, mais des trombes d’eau dès qu’on sort. La météo s’annonce mauvaise par ici pour demain, par contre il devrait faire meilleur dan le Péloponnèse.

P1040790En route pour 150 km de route puis traversée du pont à Andirio pour enjamber le golfe de Patras et accéder au Péloponnèse, 160 km d’autoroute, et à nouveau 35 km de route jusqu’à Nauplie. En chemin, on a appelé pour réserver un hôtel, les deux premiers répondent complets alors quand le troisième nous dit qu’il a de la place malgré un prix un peu au-dessus de notre budget, on prend !

La façon de conduire des grecs nous surprend toujours autant, ils klaxonnent pour qu’on se serre le plus à droite possible et nous doublent, sur des petites routes, dans des virages et même sur l’autoroute qui n’est en fait qu’une grande route à 2 voies sur certaines portions. Quelques petites frayeurs quand on se retrouve avec de voitures en face de nous !

Le ciel se dégage et ça donne de magnifiques nuages.

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13 avril 2009

De la Zagorie à la côte ionienne

Il pleut des cordes ! Dommage, on s’était dit qu’on irait refaire un tour en voiture vers des points de vue sur les gorges ou sur les paysages environnants, comme la petit route en lacets qui monte vers les villages de Papingo avec des sommets enneigés en arrière plan, qu’on a aperçu en rentrant hier. Mais le ciel nous est tombé sur la tête, on voit même pas les plus proches sommets.

P1040757Direction Pargas sur la côte ionienne. On repasse près de Ioaninna, on voulait visiter le théatre de Dodoni mais il pleut toujours très fort, la visibilité est pas terrible, on poursuit notre route.

La pluie se calme, les fleurs réapparaissent.

A Pargas, il fait gris mais il ne pleut toujours pas. On trouve un hôtel, on part se balader dans la ville. C’est assez mort. On voulait aller sur l’île de Paxos demain, mais les bateaux ne sortent qu’en été, éventuellement certain week-ends. Il aurait fallu aller à Igouménitsa pour avoir une chance d’aller à Paxos. Mais c’est décrit comme l’usine à touristes, et on lui avait préféré le petit village de Pargas.

DSC_0859On monte vers les ruines qui surplombent la ville, un rayon de soleil surgit. On en profite pour prendre quelques photos puis déguster un verre face à la mer.

Malheureusement, le temps se couvre à nouveau et se rafraîchit, on rentre se reposer à l’hôtel, il se remet à pleuvoir.

Lorsqu’on sort pour aller manger dans la taverne sur le port qu’on a repérée tout-à-l’heure, c’est la tempête ! On entre dans la taverne, en fait les tables sont sous une sorte de grande tente et le vent s’y engouffre férocement. On a peur d‘avoir froid. On demande s’il a une table à l’intérieur, il n’a rien. Comme on fait mine de partir, il nous propose une pièce qui doit être son débarras: des tables et des chaises supplémentaires, une pile de menus, les réserves d’eau et de pepsi, une photocopieuse, une chaise bébé, des lampes-poêles, etc… C’est assez folklorique mais au moins on risque pas de se faire embêter par les autres clients, on est seuls !

Pour nous faire plaisir, il nous allume même la télévision, et nous offre deux ouzos et deux jus de fruits. Il se met vraiment en quatre pour nous satisfaire, je trempe les lèvres dedans: ça a goût d’anis, j’imagine que ça doit ressembler au pastis mais j’aime pas trop ça. Ensuite on se régale, on a pourtant craint qu’il n’ait finalement quasiment rien de sa carte mais il a beaucoup de choix bien qu’on soit hors saison.

Il paraît que la tempête doit se poursuivre encore demain: pas de regret pour Paxos, on n’y serait pas allé de toutes façons alors !

12 avril 2009

Les gorges de Vikos

DSC_0682Ce matin, nous partons à l’assaut des gorges de Vikos. Le chemin part de Monodendri, après l’église, et descend tout au fond des gorges. Ce n’est pas trop impressionnant car on descend dans la forêt, par contre ça cache un peu la vue. Une fois en bas, le chemin monte et descend en fonction du relief, en suivant la rivière.

DSC_0725L’eau est couleur émeraude. A un moment, on ne voit plus trop le chemin, on descend près de l’eau, ça nous permet de découvrir un joli coin, où le ruisseau forme un mini lac, avec une plage de galets. On en profite pour y pique-niquer.

Ensuite c’est un peu dur, on traverse le ruisseau pour chercher notre chemin plus loin, on finit tous les pieds mouillés ! On finit par retrouver notre chemin et atteindre une source. De là, le chemin est beaucoup plus proche de la rivière et plus tranquille, heureusement parce qu’il nous reste environ 2/3 du chemin à faire.

DSC_0807Plus de mauvaise surprise ou de perte du chemin, on arrive enfin en vue de Vikos, petit village perché en haut des gorges, moins haut que les deux autres villages, Megalo Papingo et Mikro Papingo, qui constituent normalement l’arrivée de la rando.

Pour nous, il est déjà tard et on est déjà bien fatigués, on arrive à 18h à Vikos. On appelle notre hôtel, qui nous envoie une personne nous récupérer (une trentaine de kilomètres par la route) moyennant finances.

Notre conductrice nous apprend que les villages sont restaurés petit à petit depuis 5-6 ans, avec de l’argent provenant de la Communauté Européenne. C’est vrai qu’ils sont tout beaux tout neufs ces villages !

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